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« Jeu de dames » – Nicolas Druart

« Toulouse, périphérique, sortie 16. Les trois témoins de l’exécution de sang-froid d’une joggeuse deviennent les cibles du tueur en série. Pris au piège d’un stratagème macabre, ils sont menés dans un jeu de piste au bout duquel ils n’ont qu’une chose à perdre : la vie. »

« Du feu de l’enfer » – Cédric SIRE

« Hadès pencha la tête sur le côté. Ses cornes frémirent, s’allongèrent et dessinèrent des sourires pervers au sein des volutes d’encens.
– Toi ? Tu tuerais ta sœur ?
– Nous n’avons pas à mourir tous les deux.
– Ariel ! Ils ne nous laisseront pas vivre de toute façon !
– […] Je tente ma chance. Donnez-moi ce putain de couteau. Je le ferai…
Les mains tordirent ses bras dans son dos. On la redressa pour exposer sa gorge. Les individus qui tenaient Ariel le lâchèrent. […] La cloche tintait comme une folle, un pouls proche de l’orgasme, dans la lumière entièrement rouge désormais.
– Donne-nous notre meurtre. Divertis les dieux.
Il tendit la lame à Ariel. »

« 11h14 » – Glendon Swarthout

« Sous les climats humides, un cadavre se décompose vite. Le corps gonfle. La peau se relâche et part en lambeaux. Les cheveux et les poils tombent. La graisse et le muscles se liquéfient. Les viscères éclatent. Si le mort se trouve en position verticale, le rectum, par exemple, peut descendre, se détacher de l’anus. À un moment donné, […] le corps explose. »

« La Maison où je suis mort autrefois » – Keigo Higashino

Keigo Higashino a reçu le prix Polar international de Cognac pour ce livre. La première chose que j’ai retenue en fermant ce livre, c’est la question suivante : pourquoi,…

« La Saignée » – Cédric Sire

« – L0rdoFw@R: Enlève-lui un sein avec le couteau. Montre bien comment tu fais. Et ensuite, fais-lui manger.
 
 
Le bourreau regarde la caméra et lève un pouce.
 »

« Dernière station avant l’autoroute » – Hugues Pagan

« Dobey semblait lointain, et pacifique, on le prenait pour quelqu’un de léthargique, alors qu’il tenait son quart avec des doigts de fer, dans ses grosses mains qui avaient la taille d’une paire de robustes gants de base-ball. On le disait cossard, alors qu’à l’instar de quelques rares sages il avait cette étrange faculté d’agir sans qu’on crût qu’il agît, sans qu’on s’en rendît réellement compte, sans bruit, sans mouvement précipité, sans éclat non plus, ce qui rendait à force son commerce vaguement engourdissant. J’aimais bien Dobey et Dobey m’aimait bien. »

« L’effet papillon » – Jussi Adler-Olsen

« Le visage d’Assad fut parcouru par quelques crispations qui ressemblaient à de la jubilation. Un peu comme lorsqu’on se retrouve le cul à l’air dans son lit par une froide nuit d’hiver, et qu’on attend de sentir ses fesses se transformer en glaçon pour se remettre au chaud sous la couette. »

Admettons, même si pour ma part je me remets le cul au chaud aussitôt que possible.

« Une question d’honneur » – Donna Leon