« Swarthout […] revisite le roman policier avec un humour qui n’appartient qu’à lui. », Craig Johnson
Je commencerai par le style. Très dynamique, avec beaucoup de dialogues, raconté à la première personne, incluant le fil de pensées du narrateur. Avec ceci de notable qu’il y a parfois, sans logique évidente, des MOTS en majuscules. Comme dans la phrase :
«– Nom de Dieu !
Je venais de buter dans un CRACHOIR. Je l’envoyai valser […] »
Concernant l’histoire, elle conjugue la justice de début du siècle (le 20ème), l’amour pour une femme, la police (de la fin du siècle quant à elle). Une Rolls-Royce, un minet new-yorkais, des cadavres dans des placards, un bled du Nouvau-Mexique…
Plutôt barré, même si l’ensemble se tient et est bien raconté.
C’est donc un moment agréable, mais qui ne laissera qu’un souvenir sans émoi particulier.
Traduit de l’américain par France-Marie Watkins, traduction révisée par Marc Boulet