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« 11h14 » – Glendon Swarthout

« Sous les climats humides, un cadavre se décompose vite. Le corps gonfle. La peau se relâche et part en lambeaux. Les cheveux et les poils tombent. La graisse et le muscles se liquéfient. Les viscères éclatent. Si le mort se trouve en position verticale, le rectum, par exemple, peut descendre, se détacher de l’anus. À un moment donné, […] le corps explose. »

« Petiote » – Benoît Philippon

« Il pose la frêle menotte sur sa verge gonflée à bloc. Émilie en a un haut-le-cœur. Les paupières fermées, elle tente de s’évader dans un monde meilleur.
– et tu vas tout bien aval… hck…
[…] Émilie sent sa poigne mollir en symbiose avec la turgescence au creux de sa paume. […] Il fixe le plafond d’un œil vide. Immobile, il débande tranquillement. Le seul mouvement encore possible, alors qu’un couteau à saucisson vient de lui sectionner les cervicales.
 »

« Le loup des ardents » – Noémie Adenis

Grand prix des Enquêteurs 2021 et  Prix Polar en séries 2022.

« Labyrinthes » – Franck Thilliez

« Elle conseillait son bourreau, discutait avec son kidnappeur, lisait les livres d’un tueur. Un jour, elle avait même ri à une de ses anedcotes, et ça lui avait déchiré le ventre. Elle s’en était voulu des semaines durant. »

« L’étudiant hésita, puis alla baisser le store de la fenêtre, installan t une légère pénombre dans la chambre.
– Je devrais vous mettre dehors et faire comme si je ne vous avais jamais vue, mais, au fond, moi aussi j’ai envie de savoir ce qui s’est passé. Ce que l’autre Lysine est devenue. »

« La bête d’Alaska » – Lincoln Child

« On aurait dit que Peters s’était fait happer par une batteuse. Ses vêtements étaient en lambeaux et des coupures lacéraient toute la surface de son corps. Une profonde déchirure verticale tailladait sa poitrine, faisant saillir les côtes inférieures, béantes, leur extrémité nue et propre. L’entaille s’élargissait à hauteur de la région abdominale, exposant le ruban rouge et gris des viscères […] Le crâne broyé s’affaissait mollement du tronc cérébral, la matière grise s’épanchant dans les restes écrasés des cavités sinusales. »

« La Maison où je suis mort autrefois » – Keigo Higashino

Keigo Higashino a reçu le prix Polar international de Cognac pour ce livre. La première chose que j’ai retenue en fermant ce livre, c’est la question suivante : pourquoi,…

« L’homme craie » – C.J. Tudor

« Les orbites vides me rendent mon regard. Quelques mèches de cheveux fragiles, fins comme des fils de barbe à papa, s’accrochent au crâne jauni. »

« La Saignée » – Cédric Sire

« – L0rdoFw@R: Enlève-lui un sein avec le couteau. Montre bien comment tu fais. Et ensuite, fais-lui manger.
 
 
Le bourreau regarde la caméra et lève un pouce.
 »