Servaz, toujours le même flic depuis « Glacé », soupçonne un auteur de romans bien gore d’avoir été un tueur dans un lointain passé, et de l’être de nouveau.

En relisant mes notes sur les romans précédents de cet auteur, je m’aperçois que, comme lui, je suis d’une désolante constance. Je vais donc à nouveau parler d’une presque banale enquête, avec Servaz le flic, Gustav son fils et Hirtmann qui vient hanter l’histoire à base de références nombreuses aux ouvrages précédents.

Comme je l’ai déjà commenté, et comme le montre l’exergue, on a droit à différentes digressions qui n’apportent rien au roman.

J’ai aussi détecté des chapitres qui s’achèvent sur des phrases conclusives, qui donnent envie de fermer le bouquin plutôt que d’entamer le chapitre suivant. Et des propos qui ne laissent pas au lecteur le choix de sa propre interprétation, qui imposent la compréhension du monde de l’auteur.

Ce roman n’a encore pas fait entrer Minier dans mes coups de cœur…