Vous êtes en Norvège, dans la ville la plus au nord du monde. Vous découvrez le corps d’une femme, vraisemblablement tuée par un ours. Vous faites quoi ?

Bah vous faites un bouquin norvégien, dans cette lignée de romans du nord où tout est long, lent, descriptif, pensif, introspectif. L’enquête n’avance pas, il y a des personnages dans tous les sens, au point qu’il faut quasiment attendre l’épilogue, voire les remerciements de l’auteur pour avoir le fin mot de l’histoire.

En filigrane, l’auteur inculpe la pêche industrielle des baleines, et tout le milieu industriel qui est lié à l’exploitation des bélugas, orques et autres dauphins. Cela faisait au moins un point commun avec l’actualité, puisque durant ma lecture le Danemark a libéré Paul Watson, le militant de Sea Shepherd…

Ajoutez une petite touche de guerre froide avec la Russie, qui revendique l’archipel et vous approcherez de la résolution du meurtre de la jeune femme. Car oui, en réalité c’était un meurtre… Et, au fait, le titre est donc mensonger !