C’est une très longue citation de deux phrases seulement que j’ai mise en évidence aujourd’hui, parce qu’elle montre comment le style de l’auteur a mûri, s’est affûté pour devenir précis, brutal, efficace. L’auteur a des trucs à dire sur les flics abîmés et il le fait tout au long du bouquin, sans sous-entendus et sans fioritures.
En face de l’un de ceux-là, une sordide affaire d’enlèvements en série, un kidnappeur trop habile pour la police et une victime qui est parvenue à lui échapper.
Se déroule alors une histoire au fin fond de l’autre bout du monde, au cœur d’une forteresse imprenable posée dans un banc de brumes définitives. Des personnalités attachantes vivent ou meurent, résistent ou abandonnent. Jusqu’à un épilogue que je n’avais pas vu venir, une fin logique finalement, un flic cabossé qui ferme la porte…