En 1986, le jeune Eddie et ses amis vivent une enfance relativement classique, entre amitiés définitives, amours inavouées et guerres des gangs sans surprises. Autour d’eux, des adultes plutôt standards, avec chacun ses défauts et ses caractéristiques.

Cette période occupe environ la moitié du bouquin, enchevêtrée dans un récit posé en 2016. Heureusement, les fréquents flashbacks ne font que des allers-retours entre ces deux dates.

Le lien entre les deux périodes tient dans quelques disparitions tragiques de gens plus ou moins jeunes : les accidents de manège, noyades et meurtre par démembrage ponctuent le scénario. Naturellement, différents acteurs de l’histoire sont suspectés à tour de rôle.

Le meilleur de l’ensemble tient dans le rebondissement. Malheureusement, il survient dans la toute dernière page, ce qui laisse peu de temps pour le savourer.

L’ensemble est raconté à la première personne, mais cela ne donne pas beaucoup de dynamique au style. Au final, j’ai trouvé ce bouquin assez lent et peu attrayant.