Ce livre a été écrit juste avant ref(‘blog/2012-10-15-meurtres-pour-redemption-karine-giebel »>. Et, clairement, il en représente les prémisses : les trames scénaristiques des deux livres sont tellement proches que j’avais prédit la fin de celui-ci dès les premiers chapitres.
Malgré cette ressemblance –voire grâce à elle– je suis rentré instantanément dans le bouquin. Les personnages sont forts en valeurs et en image, le scénario se met en place tranquillement dans des décors de randonnées de montagne, ils en prennent plein la gueule moralement et physiquement, le style est vif et dynamique, les chapitres s’enchaînent sans jamais respirer.
Un bémol toutefois, qui enlaidit le style : l’absence de forme négative dans les dialogues, si elle communique l’enthousiasme ou la rapidité des échanges, nuit fortement à la qualité de lecture.
Malgré mon agacement devant cette grammaire maltraitée, ce livre m’a emmené de la première à la dernière page d’une seule traite, avec un excellent dévoilement et une fin qui fait mal, évidemment…
Hop dans les coups de cœur !