En préface, l’auteur précise qu’il avait écrit ce livre avant l’apparition de la Covid19, mais n’était pas parvenu à se faire publier. Il y est finalement parvenu en 2020, durant les confinements, arguant des terrifiants parallèles entre Quarantaine et ce que vivait réellement la planète.

Du coup, il faut admettre que de nombreuses descriptions du bouquins paraissent juste tirées de notre histoire commune : des rue désertes, des contrôles de police, des laissez-passer, des couvre-feux…

Dans la même idée la sidération propre à l’apparition d’une pandémie, la réorganisation de la société auraient pu être des vecteurs de réflexions si nous ne l’avions pas déjà vécue.

Reste l’histoire, alors, dans laquelle un flic à 24h de la retraite doit découvrir pourquoi on a découvert des os d’enfant déposés sur un chantier. Il va peu à peu remonter la piste jusqu’à un laboratoire pharmaceutique, jusqu’à une série d’actions un peu surréalistes, jusqu’à une dernière phrase tellement logique que je ne l’ai pas vue venir…

Le style est agréable, mais se passe beaucoup dans la tête du flic, sans échanges, sans dialogues, avec juste ses réflexions, ses ressentis, ses peines et ses souvenirs.

Comme le bouquin précédent de l’auteur, on a là un roman agréable à lire mais que ne me fera pas me retourner.

Traduit de l’anglais par Ariane Bataille