J’ai rarement pris autant de notes durant la lecture d’un bouquin. Aussi me contenterai-je de vous les livrer telles quelles…

L’auteur procède comme si le lecteur co-écrivait le bouquin, ce qui amène à un style situé entre la confidence et la connivence. Cette association malhabile du lecteur à l’enquête génère une familiarité malvenue.

Trop d’emphase, tout particulièrement dans les dialogues.

L’action se déroulant au sein du Muséum d’Histoire naturelle de Paris, on a des caricatures de scientifiques et l’inévitable tartine de culture associée : Newton et son célèbre «Collectiones ex Novo Lumine Chymico quare ad Praxin spectant – Collectionum explicationes», Theilhard de Chardin, la datura ou les saxifrages ont par exemple chacun son instant de gloire.

Et mon dernier commentaire mentionne un dénouement abracadabrantesque, tiré par les cheveux à la va-comme-je-te-pousse.

C’est dire si j’ai aimé…