Catégorie : PolicierPage 1 de 11
« Sonya a probablement l’âge de Jim, à peu de chose près, même s’il n’oserait jamais dire une chose pareille. Quand on devine l’âge d’une femme, il vaut mieux enlever au moins une décennie. Ou mieux encore – la fermer, c’est tout. »
« Elle traversa d’autres souvenirs fiévreux. Ils étaient tous là. Les monstres humains, pédophiles et assassins, qu’elle avait traqués tout au long de sa vie. Ceux qu’elle avait mis en prison, et ceux, aussi, qu’elle avait abattus au terme d’une interpellation difficile. Parmi eux, elle reconnut la silhouette brisée de [la] cruelle prédatrice affrontée jadis, son corps à présent fripé et contrefait, guettant son heure à quatre pattes, un masque de porcelaine taché de sang abritant ses traits hideux. Et tous les autres criminels. Terroristes. Illuminés. »
« C’était un guerrier. Pas moi. Je suis un bagarreur. Il vivait pour la victoire tactique. Je vis pour pisser sur la tombe de l’adversaire. »
« Règle élémentaire face à six adversaires : être rapide. On doit passer le strict minimum de temps avec chacun. Ce qui implique de frapper chaque individu une seule fois. Parce que c’est le minimum. On ne peut pas frapper moins d’une fois. »
« Sous couvert de roman policier, Olivier Norek signe un saisissant manifeste écolo. » (Rolling Stone)
« Comment expliquer les tableaux à un lièvre mort, coexistence alambiquée avec un coyote sauvage, infiltration homogène pour piano à queue, poids et déplacement relatif du pèse-nerf dans un repère orthonormé, symphonie sibérienne avec l’ombilic des nimbes, ventres brûlés de vampires et autres rites d’annihilation, murmures oisifs d’une branche de sapin morte » sont quelques unes des œuvres du malade que traquent les gendarmes Paul et Gabriel.
« 2035. La Terre est en sursis : les catastrophes climatiques se multiplient, les sociétés sont en ébullition et les réserves d’eau potable se raréfient. Le survivalisme prend de l’ampleur. Survivre devient à la fois un défi et une obsession. »
« [Son ami] ressemblait à une tête de Delco branchée sur une batterie de systèmes diagnostiques de la NASA. Les multiples écrans affichaient toutes les valeurs numériques que son corps était à même de produire. Il faisait le mort avec virtuosité. Le chirurgien qui avait extrait de son sternum les cinq balles de calibre .45 n’avait pas eu un pronostic très optimiste. »