Traduit de l’américain par Jean-Daniel Brèque
Un pavé pas facile à commenter. Alors je commencerai par les impressionnantes 1003 pages, dans un format assez grand, et écrites pas bien gros… Quoiqu’on pense y trouver, il faut puiser un peu dans le courage pour s’y attaquer !
L’histoire démarre doucement -je n’ai pas écrit lentement- et l’intrigue, qui débute déjà à un niveau élevé, prend de l’étoffe régulièrement, jusqu’au bout, pour s’achever en une apothéose aussi invraisemblable que grandiose. Le début du résumé du bouquin :
Ils ont le talent. Ils ont la capacité de pénétrer mentalement dans notre esprit pour nous transformer en marionnettes au service de leurs perversions et de leur appétit de pouvoir. Ils tirent les ficelles de l’Histoire.
Le style, en termes de français, ne souffre quasiment d’aucun défaut. Par contre, l’auteur s’appuie en permanence sur une structure de micro-flashbacks déstabilisante, tant par les passages parfois incompréhensibles du présent au passé que par le travail mental dû à la nécessité permanente de resituer dans le temps les lignes qu’on est en train de lire.
L’intérêt global s’arrête à un bon bouquin de détente, sans autre prétention.