Milodragovitch est propriétaire d’un bar et de suffisamment de cheveux blancs pour se considérer comme vieux. Pour passer le temps, il possède également une licence de détective privé.

Témoin du meurtre d’une ordure notoire, il décide contre toute raison de sauver l’assassin et se lance dans une vaste quête à travers quelques états américains.

À partir de là, ça part un peu dans tous les sens. Il pleut des personnages variés, avec un rapport plus ou moins lointain avec le détective ou avec son enquête.

Il parcourt des trajets invraisemblables pour aller dans des lieux dont on ignore toute utilité.

Il sème derrière lui des défunts, des scènes de sexe torride avec des femmes plus ou moins innocentes.

Puis il finit par comprendre qui a spolié qui, organise une grande réunion de famille, fait chanter les uns, tue les autres.

Puis c’est fini.

Et c’est bien que ce soit fini. Trop de gens, trop de lieux, trop de trucs qui se passent dans sa tête de vieux et auxquels je n’ai rien compris.

« Ce livre s’impose comme une œuvre marquante dans la carrière de James Crumley, alliant avec brio les codes du roman noir à une réflexion plus large sur le vieillissement et les bilans de vie. Il saura satisfaire les amateurs du genre tout en offrant une expérience de lecture riche et complexe. » (Perplexity)