Catégorie : 1997
Keigo Higashino a reçu le prix Polar international de Cognac pour ce livre. La première chose que j’ai retenue en fermant ce livre, c’est la question suivante : pourquoi,…
« Dobey semblait lointain, et pacifique, on le prenait pour quelqu’un de léthargique, alors qu’il tenait son quart avec des doigts de fer, dans ses grosses mains qui avaient la taille d’une paire de robustes gants de base-ball. On le disait cossard, alors qu’à l’instar de quelques rares sages il avait cette étrange faculté d’agir sans qu’on crût qu’il agît, sans qu’on s’en rendît réellement compte, sans bruit, sans mouvement précipité, sans éclat non plus, ce qui rendait à force son commerce vaguement engourdissant. J’aimais bien Dobey et Dobey m’aimait bien. »