« Jasmine sortit des toilettes pour hommes et tua Tinker le videur. Puis elle se déshabilla, ce qui était à la fois déroutant et génial. Et puis la situation dégénéra et Sanchez versa du poison dans le cul du barman. »

Commençons par le commencement : si vous n’avez pas lu et autres « Psycho killer » – Anonyme de cet auteur volontairement mystérieux et discret sur son identité, eh bien pourquoi ne pas commencer par celui-ci.

Les ouvrages précédents de l’auteur (ceux que j’ai lus, du moins) ressemblaient à du grand n’importe quoi. Par comparaison, celui-ci se rapprocherait d’un grand n’importe quoi avec une vague structure scénaristique. Par exemple, au lieu d’avoir un justicier sanguinaire qui tue tout ce qui passe quand ça lui prend, maintenant il y a des bons et des méchants et le même justicier déjanté se trouve des motifs à défourailler. Les membres de la bande meurent et renaissent à tour de rôle (voire tous ensemble), mais au moins ça se tient, eh oui…

Pour être honnête, n’étant pas dans une phase de lecture je l’ai ouvert pour passer quelques minutes et en me disant qu’il rejoindrait rapidement la pile des inachevés. Et puis finalement, comme il y a une histoire, que les méchants sont identifiés et que les héros finissent par être attachants (et encore plus méchants), eh bien on finit le bouquin pour savoir comment ils vont tous ne pas mourir…

Comme tous les autres livres de l’auteur, c’est un bouquin de mauvais goût, bourré de jeux de mots pourris et de scènes censurables, dont les personnages sont plus immondes les uns que les autres. À ne lire que si vous appréciez l’humour extrême…